Publicités télévisées alimentaires et prévention de l'obésité infantile
Communiqué de presse
Publicités télévisées alimentaires et prévention de l’obésité infantile :
Après l’échec de la charte des professionnels, 7 associations exigent des mesures législatives
A l’occasion de la remise à Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé et des Sports, du rapport sur la mise en oeuvre de la charte de l’industrie alimentaire et des médias télévisés sur la nutrition, 7 associations dénoncent l’insuffisance flagrante de cette charte et exigent la mise en place de mesures réglementaires pour une contribution efficace des médias télévisés à la lutte contre l’obésité infantile.
Signée dans l’urgence en février 2009, pour empêcher le vote d’une réglementation sur la publicité télévisée destinée aux enfants, la charte fut alors présentée comme une alternative efficace aux mesures législatives demandées par nos associations. Près d’un an et demi après, le bilan est sans appel : la charte est un triple échec.
1 – Le harcèlement publicitaire continue : la charte n’a pas permis de limiter le matraquage publicitaire pour les produits gras, sucrés ou salés. Ainsi, parmi les dix premiers annonceurs de produits de grande consommation, figurent Ferrero (4e) et Coca-Cola (10e), deux acteurs majeurs de la confiserie et des sodas dont certaines versions sont particulièrement sucrées. Leurs budgets publicitaires ont progressé entre 2008 et 2009, et représentent additionnés, pas moins de 281 millions d’euros1, soit 35 fois celui de l’INPES !
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